| | | Aphorismes nocturne |  |
| | | Auteur | Message |
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Arkanisse
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|  Sujet: Aphorismes nocturne  Dim 11 Avr - 1:48 | |
| Il y a quelque temps de cela, j’ai fais la connaissance d’Elenna, elle portait alors l’écusson des Ombrae. Elle m’a apportée son aide. C’est quelque chose qui ne peut s’oublier. Dès lors, je peux dire qu’une éternelle reconnaissance s’est installée. Je ne connais presque rien de cette femme, malgré tout, un énorme respect est venu poser son droit. Encore hier je l’ai rencontré, aux détours d’une Taverne. J’ai découvert ainsi, qu’elle ne porte plus l’emblème de ceux-ci. Un brin d’étonnement a essuyé mon regard.
Il y a des choses qui ne peuvent se comprendre. Surtout si l’on n’est point concernée. Aussi, je n’ai point à m’interroger, quelques mots échangés, pour m’indiquer ou se trouve sa nouvelle demeure avant de repartir chacune de son côté.
La nuit suivant la rencontre, je me suis mise en proie à la recherche d’une carte. Sans grand succès à dire vrai. J’ai prospecté ainsi toute la nuit, attaquant maintes fois ce curieux personnage pour qu’enfin, il me cède ce parchemin. Rien n’y à fais, alors regardant les Etoiles, les écoutant parlé, je lui ai tourné le dos pour m’octroyer quelques heures de sommeil. Ceci, sans compter sur la rencontre de cette autre personne.
Je dois dire qu’en Ces Terres, j’ai été surprise par la non venimosité apparente des habitants de ces contrées. Par deux fois j’ai eu la chance d’obtenir une aide qui ma foi m’a permise de reconstituer les pièces d’un puzzle qui n’aurait dû s’ouvrir à moi si vite. Encore de la reconnaissance.
La nuit suivante, je décide d’arpenter encore quelques provinces inconnues. Cette fois-ci, je prends le chemin de la nouvelle famille d’Elenna. Cela me permettra de discuter probablement plus posément qu’en une Auberge aux quantités d’oreilles qui traînent.
Comme à l’accoutumée, j’attends que le soleil se soit fait inexistant pour commencer mon petit périple. Je ne connais encore rien d’ici, si je compte cela fait guère plus de six pleines lunes que je suis arrivée. J’ai constaté au fil des jours passés, que bon nombre d’habitants ne paraissent point ce qu’ils sont. Un exemple me vient en tête, je n’ai guère besoins de chercher bien loin en fait. Fraichement débarquée, j’ai bien failli me faire embrigader dans une cause qui ne pourra jamais être mienne. Il m’a tout de même fallu que je mette mon nez, ou guère forcément j’en avais envie pour me certifier que ceci n’est point chimères..
C’est le prix à payer pour mon trop grand élan d’enthousiasme.
Une croix qui aura probablement peine à me quitter. Par la suite je constaterai. Pour l’heure, je me concentre sur le chemin que j’emprunte. Des vallées, et des rivières occupent le paysage. Une quiétude amène à un panaché de songes. Du moins pour un temps, jusqu’à ce que je parvienne à un autre horizon.
Je file entre les arbres, je bouscule les branches qui s’affaissent tant l’âge des arbres est grand. Je pousse des mains la végétation qui s’amuse à me faire barrière, puis je parviens finalement au seuil de terre.
Bientôt, j’aurai étoffé toute les tavernes de ces terres. La combientième cela fait il que je visite ? Point ne peux presque m’en rappeler.
En cette nuit qui s’étend, je franchis le portail, puis me dirige ou je pourrai me restaurer.
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| | | | Yürèc
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| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne Dim 11 Avr - 13:33 | |
| Une porte qui grince, surement la Grande Porte, première étape pour arpenter nos couloirs. Je me lève précipitamment de mon cercueil en onyx et je revêtis l'une de mes habituelle chemise de soie blanche que je me permets de porter dans la citadelle, là où les armures sont surfaites. Nous autres Memories sommes rarement mis à mal sur notre terrain, ni même sur quelconque autre terrain soit dit en passant. Une fois vêtis un minimum, je retourne près du cercueil pour contempler ma chère Elenna qui dort encore et lui dépose un baiser discret sur le front.
J'arpente les couloirs, jusqu'au hall d'entrée, encore un voleur, un miséreux ou je ne sais quoi, c'est avant tout une gorge et l'envie de la découper me démange. Je sors l'un de mes poignards et le tien fermement, continuant de marcher le long des murs, pour profiter au mieux de leur ombre. Après quelques minutes de marche lente, j'arrive dans le hall et celui est déjà vide.
Je m'arrête et ferme les yeux, écoutant les bruits et reniflant les odeurs, des bruits de pas, discret, posé et une odeur assez douce, une femme. Que peut bien faire une femme, autre que la mienne et Bella en ce lieu ? Une imprudente, encore une.
Un bruit de porte vient titiller mes tympans, une porte bien caractéristique, dont le grincement est plus prononcé, car la porte est surement la plus utilisée de la citadelle, bien que ce lieu ne soit jamais animé, je sais que bien des membres de notre engeance y passe la nuit pour, seul, vider quelques bouteilles, voir même un fût, ce en fonction de la soif et de la descente. Moi même j'y passe quelques fois, vidant des bouteilles d'hémoglobine que je stocke au fur et à mesure de mes meurtres, d'ailleurs je commence à en manquer, je croise peu de monde sur les terres gelées lorsque que je m'entraine. Sur ce bruit, et après une courte réflexion, je me dirige rapidement vers cette taverne, assez rapidement pour bloquer la porte avant qu'elle ne se ferme, cette femme, hésitante avait ouvert la porte lentement et l'avait refermée lentement, dans l'espoir de ne pas être repérée ... petite sotte.
Je pousse la porte d'un coup sec, envoyant l'inconnue valser au sol.
Tiens tiens tiens ... du gibier !
Je m'avance vers elle, poignard levé, crocs en évidence. Un rire monte dans ma gorge, je l'observe, je guette chaque petits détails trahissant sa peur ... c'est jouissif.
Qui es-tu petite ? Que viens tu faire ici ? Tu viens mourir, sur le sol de la taverne, gorge tranchée et le sang répandu !
J'avais déjà vu cette femme, en compagnie d'Elenna, d'où mon hésitation à la tuer directement, d'habitude, les inconnus n'ont pas le temps de m'entendre ... ils sont morts.
Je la prends par le collet et la soulève d'un bras et plonge mon regard dans le sien.
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| | | | Arkanisse
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| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne Lun 12 Avr - 3:00 | |
| Tout reflète le silence, bien entendu, à quoi pouvais-je donc m’attendre ? Ainsi à voyager de nuit ? Quoi qu’il en soi, à présent que j’y suis, alors, et bien je ne vais guère rebrousser chemin. Le lieu est sombre, et personne accouder au comptoir. Un brin d’hésitation avant d’avancer d’avantages. Que puis-je faire d’autre à part attendre ? Ressortir, et tenter d’aller contempler le paysage ? Ça, je l'ai assez fais. Il ne me reste plus que la patience, alors, je m’arme de celle-ci en soupirant longuement.
Je suis dos à la porte, j’ai comme l’impression, qu’encore une fois, je vais me faire surprendre, s’en devient habitude je dois le dire. Je ne sais alors si tout de même je vais me retourner. Je décide après rapide réflexions que je ne vais guère le faire.
Après tout … A quoi bon..?
Ceci étant dis, je me demande à l'instant s’il ne vaudrait point mieux que je me munisse d’un Cor pour annoncer ma venue, cela va finir par me jouer un sacré tour. Il serait bête de se faire tuer sans que j’aie le temps de me retourner. C’est tellement plus saisissant de voir ce qui se passe dans les yeux de l’assassin au moment ou celui-ci de son geste mets fin à cette éphémère vie…
Toujours rien, du moins c’est ce que ma conscience veut me faire croire. En fait, c’est tout l’inverse qui se produit.
Un bruit sec, quelque chose qui me heurte le dos, Je n’ai guère le temps de voir ce qu’il se passe. Et je peux alors regretter de ne point m’être retournée. Me voilà projetée au sol, j’ai juste le temps de me mette en position défensive, pour éviter que mes pauvres fesses subissent la réceptionnée du sol.
De l’action, et bien, voilà un voyage qui m’aura permis de me satisfaire quelque peu. Accroupie une main appuyée sur le marbre j’entends juste une phrase qui s’évade de la bouche de l’inconnu.
Du gibier …
Point me brandirai mon épée, ni userai de sort contre cet individu. Il s’avance alors, que le spectacle est beau. À le voir ainsi toute haine déployée, toute hargne exhibée. Je souris alors à cette image, puis m’arrête quelque instant sur ses deux canines..
Croit-il réellement que je sois apeurée ? Qu’il le pense alors si cela saura lui procurer exquise exaltation.
Mais Mes traits restent impassibles.
Un éclair, une pensée, et je constate.
Pourquoi ? Pourquoi n’y ai-je donc point songé ? Aurais-je oublié que ces Terre abritent aussi quelques esprits vampiriques ? Après ceci, pour sûr que je vais m’en souvenir.
Quoi qu’il en advienne, le voilà qui me parle. Mais rien d’autre il ne fait. Qu’ont-ils donc tous à vouloir m’occire sans même oser aller jusqu’au bout de leurs envies ? Qu’il fasse donc et qu’on n’en parle plus.
C’est suspendu dans les airs, les yeux du vampire dans les miens qu’il attend réponses.
« Et bien, et bien Messire, je vous en prie, tuez moi, je ne vous y en tiendrai point rigueur. Ceci dit, Croyez-vous que je sois réelle menace pour les vôtres ? Voyez donc comme je suis forgée … Veuillez pardonner mon intrusion, je pensais juste être en droit de venir dire bonjour à Elenna. Visiblement, il semblerait que je sois dans le faux. Toutes mes excuses en ce cas..
Malgré tout, auriez vous la gentillesse de me reposer à terre, ou alors dois-je encore subir quelques douces tortures avant que voue me laissiez le droit de pouvoir seule marcher ? »
De cette entrevue là, je peux me demander ce qu’il va en ressortir…
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| | | | Yürèc
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Date d'inscription : 19/11/2009
| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne Lun 12 Avr - 15:08 | |
| Faisant sortir mes crocs de plus en plus, je m'exaspérais de voir encore et toujours une personne qui voulait donner l'impression de ne point craindre la souffrance, histoire de se donner une contenance ... sans doute qu'ils n'ont point assez souffert de leur vie, ils ne peuvent s'imaginer la vraie douleur. Et si je la tuais ? Pourquoi pas après tout, elle le demande ... mais Elenna risque de m'en vouloir, après tout elles ont peut-être de grandes choses à se dire ... soit. Je pourrai toujours lui arracher l'échine en suite, lorsque que les palabres seront fini et qu'elles n'auront plus rien à se dire, enfin si mon envie de sang subsiste ...
Je la repose sur le sol, doucement, je remets en place le plis que j'ai créé sur son vêtement. Non mais quel maniaque je fais ...
Nous attendrons Elenna, en ce cas, si celle ci vous a invité je ne vois aucune raison de vous occire ... pour le moment.
Prenez une chaise, ne restez pas debout, remettez vous des émotions que vous tentez vainement de cacher.
Il est vrai que cette femme me surprenais, elle savait garder son calme, elle ne laissait rien voir mais je pouvais entendre son cœur battre plus vite que la normale, elle était un peu stressée par le lieu, sombre, inconnu et glauque, mais aussi par moi, mon poignard, j'en suis certain. Même si l'on peut souhaiter la mort et dire qu'on s'en contre fiche, il y a toujours une petite appréhension.
Je l'observais prendre un tabouret près d'une table, pour s'y assoir, je rangeais mon poignard et rentrais mes canines. Je m'adossais à un mur, attendant la venue de ma douce, mais elle semblait toujours dormir. Après la nuit que nous avions eu, normal qu'elle soit quelques peu fatigué. J'étouffe un léger rire et reprend la parole.
Je vais la chercher, je n'ai pas envie de rester ici toute la nuit ... si lorsque je reviens vous êtes partie, je vous tuerai ...
Je sortis précipitamment de la pièce, direction ma chambre et son cercueil ...
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| | | | Arkanisse
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| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne Lun 12 Avr - 17:01 | |
| Raisons de ma venue dites, ses réflexions faites, il me repose enfin à terre.
Par tout les Démons de l’Enfers, que fait-il encore ?
Je hausse un sourcil.
Étonnant, voilà qu’il remet en place ma tunique … Il n’y a guère à dire, ce peuple est de plus étranges. A nouveau, je pense qu’il va falloir que je me fasse à ce genre d’inconnus. De plus, quelle amabilité…
Une chaise, bien entendu, hein, si j’ai envie d’attendre debout, ce n’est point possible je suppose… Des émotions, bien sûr, lui ne sais pas qui je suis, je peux comprendre alors qu’il émette ce genre du jugement sans savoir ce qui m’anime. Peut-être lui qui a connu une souffrance indescriptible lorsque la mort à emporté l’intérieur de sons corps peut alors supposer que nul autre peut réellement tenir tête au trépas, et même d’en apprendre tant. Quand à la souffrance, et bien, c’est encore autre chose.. Il ne peut me comprendre.
Il se trompe.
Bon, les futilités mises de côté, je pourrais peut-être espérer voir celle que je suis venu trouver. Si vraiment elle ne peut être disponible, alors, et bien, je reviendrai à un autre moment. Je n’ai guère le temps de m’adresser à mon interlocuteur, que celui-ci se retire en lançant une phrase bien inutile.
Pourquoi me sauverais-je hein ? S’il veut ensuite m’occire et bien qu’il le fasse, je ne suis point d’humeur pour aller courir dans les bois et me faire proie d’un soir pour les bons plaisirs de qui que ce soi.
Je secoue la tête nonchalamment, un sourire en coin.
Passons, il ne me reste plus qu’a attendre, encore une fois.
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| | | | Elenna
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| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne Mar 13 Avr - 16:51 | |
| Très rapidement je suis sur mes pieds, le regard encore alerte. Il est des choses que je ne supporte pas, et me faire réveiller en pleine nuit en est une qui dépasse toutes les autres. A la hâte je passe mes doigts dans mes cheveux, dans toute leur longueur, et parvient à retrouver une coiffure digne de celle d'une femme, quoique le mot femme joue ici un rôle qui ne lui convient guère. Comme si je n'étais que cela ...
Avec une rapidité constante, je m'en vais chercher ma longue cape noire ornementée d'une capuche de toile puis l'enfile aussitôt. Pendant l'espace d'un instant, j'ai l'air de me trouver en Nebullia comme lorsque je m'en allais accueillir nos hôtes ... Mais non, rien n'y fait. Je suis et resterai ici, quoi qu'il advienne désormais. J'ai fait mon choix, aussi difficile soit-il.
Je dépose un baiser sur les lèvres de Yürèc, le remerciant tout de même de m'avoir prévenu de l'arrivée de ma potentielle amie mais surtout de lui avoir laissé la vie. Il est vrai que je me demande ce que j'aurais fait si il l'avait complètement vidée de son sang, après l'avoir longtemps torturée sans même m'en parler. Sans nul doute que j'aurais été prise de remords durant de longues années ... Mais mon beau vampire avait su garder la tête froide, et n'avait rien commis d'irréparable. Je suis fière de lui, à n'en pas douter.
Enfin nous finissons par prendre les escaliers menant au rez de chaussée puis pénétrons dans la pièce où nous attend sagement notre invitée. Je lui adresse un sourire après qu'elle ait tourné son visage vers moi, puis m'incline légèrement en guise de respect. Aussitôt je m'avance vers Arkanisse, puis m'adresse à elle en ces termes :
« Bienvenue à vous ma chère. J'espère que mon aimé ne vous a pas causé trop de soucis ... Si tel est le cas, veuillez l'en excuser. Il faut dire que nous ne vous attendions pas de sitôt dans notre humble demeure ... »
Je lui souris à nouveau chaleureusement avant de reprendre d'un même ton tout aussi calme. Elle ne semble pas avoir été trop bousculée, c'est là une bien bonne chose je dois dire.
« Accepteriez-vous un verre de vin du meilleur cru que nous puissions avoir dans cette citadelle ? Puissiez-vous me pardonner si cela ne vous convient guère, il me faut vous avouer que je n'ai rien bu d'autre que le contenu de mes fioles depuis un certain temps, si bien que j'en ai oublié ce que peut bien raffoler une personne telle que vous. »
Je m'avance à nouveau, puis m'assieds dans un large fauteuil quelque peu usé par le temps mais qui fera bien l'affaire de quelques minutes. | |
| | | | Arkanisse
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Date d'inscription : 10/04/2010
| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne Jeu 15 Avr - 23:33 | |
| Une attente qui ne dure guère longuement. Quelque chose s’en vient. Je pose la main sur ma besace, puis ressent ce qu’elle contient. J’espère qu’il ne l’a guère abîmé cet assoiffé. Il serait dommage que j’offre un présent brisé. J’aurais fière allure si tel serait le cas. D’après moi, rien n’a bougé, et tout est entier. Voilà qui me rassure.
Je repense alors un bref moment à mes déplacements. Je vis la nuit certes, mais guère tout le monde ne le fait. Il faudrait probablement que je fasse un effort et me déplace lorsque le soleil est encore haut. Le fait de penser à ceci m’exaspère. Il faut parfois faire des concessions … Même si ce n’est guère pour me plaire.
Voilà, j’ai l’impression qu’ils arrivent … Je me surprends à ne point me tromper. En règle générale je ressens la Terre et ce qu’elle me fait passer. Mais Vampires c’est là bien différent qu’un vivant ou bien même qu’un mort qui ne « vit » qu’avec son essence. Là, il y a le corps aussi. A dire vrai rare sont les fois ou j’ai été confrontée à leur peuple. Là, d’où je viens, nous avons toutes sortes d’entités. Aucunement ce qu’ils représentent. C’est aussi une sorte d’enrichissement.
Mon visage se tourne alors vers la porte d’entrée. Je reconnais immédiatement Elenna. Je me lève alors, puis lui accorde une révérence.
Elle me salue dignement, puis m’accueille bien plus chaleureusement que son compagnon.
« Je vous souhaite le Bonsoir Elenna, veuillez je vous prie excuser mon intrusion. Point ne veux troubler votre quiétude, et n’ayez crainte, votre bien aimé à une façon bien particulière de souhaiter la bienvenue, mais je ne lui en tiens guère rigueur. Cela m’a permis de me recentrer et ce n’est point aléatoire. »
Il faut parfois reconnaître ses propres divergences, étant seule en ces Terres, indubitablement j’acquiers de mauvaises habitudes. Je devrais un peu plus penser comme la normale sans doute. Elle se fait bonne hôtesse en me proposant quelque chose de particulier à boire.
« Je vous en remercie Elenna, c’est bien volontiers que j’accepterai un verre de votre meilleur vin. Je vous avouerais, que je n’y connais guère grand-chose aux cèpes et à ce qu’ils offrent. Alors, je suis certaine que cela me conviendra. »
Je lui souris et incline la tête en guise de remerciement.
D’ordinaire, je suis liqueur ou alcool fort, le vin, je trouve est affaire de Noble, je n’ai rien de cela. Ce sera là l’occasion de tremper mes lèvres dans un breuvage que je ne connais que très peu.
Dans l’attente de ma réponse elle s’est posée dans un vieux fauteuil. C’est à mon tour de m’avancer. Je fais quelques pas en sa direction. Puis avant qu’elle ne se lève, lui sert encore une poignée de mots.
« Avant toute choses Elenna, permettez-moi de vous remercier comme il se doit pour ce que vous avez fait pour moi. Non seulement, vous m’avez aidée, m’avez gâtée et m’avez fait don de quelque chose de bien plus précieux que tous les présents possibles. Vous avez su m’évitez de me lancer dans une guerre qui n’est point mienne. »
A la fin de ma phrase, je fouille dans ma sacoche puis y sort mon présent. Une Pierre de sang. Point ne sais si elle sait ce que cela peut être, et encore moins si elle sait ce que cela implique. Dans mon peuple, cette pierre à des vertus curatives et mystérieuses. Le sang appel le sang, et si elle la porte sur elle, cela lui indiquera ce qu’elle recherchera. Biens des choses peuvent s’ouvrir à elle, si elle sait lire en l’hématite. Tant de choses …
Je la lui tends.
Rouge, comme ce qui l’anime, vermillon comme la rivière de sang qui s’écoule d’un point sensible. Écarlate comme l’éclat d’une pluie qui annonce le cataclysme. Tant de choses …
« Ceci est pour vous Elenna, Vous pouvez la parez en bijoux, comme la garder telle quelle. Cette pierre est une Hématite, Pierre de sang. Je ne peux savoir si ceci vous parle, malgré tout, je puis vous assurez qu’elle à d’énormes capacités. »
Il ne lui reste plus qu’à la saisir. | |
| | | | Elenna
Messages : 148
Date d'inscription : 20/11/2009
| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne Jeu 22 Avr - 20:20 | |
| Avec délicatesse je m'empare de la petite pierre que me tend mon invitée alors qu'un petit sourire illumine peu à peu mon visage. Un sourire à la fois pour la remercier, mais également pour lui dire ô combien je me sens d'un coup perdue. En effet, je ne sais point à quoi peut bien me servir cet objet on ne peut plus précieux si ce n'est orner mon cou dénudé de toute parure. Je serre l'hématite dans ma main tout en prenant garde à ne point l'abîmer puis, dans un élan à la fois hésitant de prime abord, j'enlace Arkanisse, refermant mes bras autour de son corps. Je dois l'avouer, je n'ai guère réfléchi bien longtemps. L'instinct animal de vouloir flairer autrui, sans doute.
Un parfum enivrant qui m'enfle la narine.
Si seulement je n'avais pas ce respect pour elle ...
Remarquant ma bêtise, je me détache de mon invitée et baisse le regard pour exprimer au mieux ma gêne. Je reste longuement ainsi, les yeux rivé sur ma main tenant encore la perle de sang. En quoi peut-elle donc être utile ? Quelles capacités pourrais-je lui trouver ? Je referme ma main d'un coup sec, sortant de ma torpeur aussitôt et relevant mon regard vers Arkanisse, retrouvant un mince sourire cette fois ci exprimant ma désolation plus qu'autre sentiment.
« Puissiez-vous me pardonner ma chère pour ce comportement irrespectueux à votre égard. Ce n'était qu'un simple signe d'amitié, je vous l'avoue, mais il pourrait être bien mal interprété étant donné ma nature. Il est vrai qu'il est difficile de résister à la tentation, mais je ne voudrais me faire haïr de vous qui êtes sans doutes l'une des seules personnes sur ces terres me vouant le plus profond respect. »
Je me lève délicatement du fauteuil dans lequel j'étais assise depuis quelques minutes déjà puis me dirige doucement dans une salle adjacente avant d'en ressortir peu après, une bouteille de vin dans une main et une coupe dans l'autre. Aussitôt je me glisse à nouveau près d'Arkanisse puis me rassied dans le fauteuil miteux qui me sied plus qu'il n'en avait l'air à première vue. Avec grâce je verse quelques gouttes du liquide rougeâtre, quelque peu noirci par le temps, dans le verre prévu à cet effet puis le tend à la jeune femme.
« Concernant ce joli présent que vous avez daigné m'offrir ... »
Je plonge la main dans une de mes poches, puis en ressors la petite pierre aux reflets rouges qui ne cesse d'obnubiler mon esprit et la porte à vue de nez, le bras légèrement levé.
« Je dois vous admettre qu'il s'agit d'un des plus admirable cadeaux que l'on puisse m'avoir offert durant ma longue et morne vie. Que pourrais-je dire d'autre qu'il ravive légèrement la flamme qui subsiste encore en mon être glacé ? Je ne pourrais jamais vous remercier comme il se doit ... Et sachez que mes actes passés ne sont guère une raison pour m'offrir cela. Votre amitié m'aurait largement suffit. »
Je lui souris avant de ranger à nouveau la pierre dans ma poche, en lieu sûr. Je m'en ferai un collier, c'est certain. Mais il n'est pas encore l'heure de m'y attarder. Après tout, n'ai-je pas l'éternité pour le faire ?
Mon sourire s'efface, laissant place à un visage plus consterné.
« Mais ne voudriez-vous pas m'en dire plus concernant les capacités de cette hématite ? Je ne voudrais briser la magie de cette rencontre, mais j'aurais souhaité en savoir plus. Malgré mes nombreuses lectures, je me sens quelque peu inculte en ce moment même ... Peut-être pourriez-vous m'éclairer à ce sujet, qu'en dîtes-vous ? »
Je m'enfonce un peu plus dans mon fauteuil, l'invitant à se rassoir à son tour, puis croise mes jambes entre elles. Je suis toute ouïe. | |
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| | Sujet: Re: Aphorismes nocturne | |
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